Equipe atelier 237: Florence Clausel-Borel, architecte // Nicolas Borel, photographe //
Victor Charreau, architecte paysagiste // Bach-Lien Phan, architecte
Localisation: Conservatoire de musique et de danse de Montpellier
Organisateur: Apak + Champ libre
Sponsor: EPSON
Visiteurs: 3000
Le Festival des architectures vives de Montpellier est l’occasion d’un dialogue surprenant entre une cour d’un hôtel particulier du 17ème siècle et le pop – up (thème du festival), la fenêtre publicitaire sur internet. En regardant de plus près, on trouve certaines similarités entre la cour d’un hôtel particulier et les po-ups . La cour prend vie par l’animation qu’il peut y avoir, celle-ci est permise en grande partie par la vie de ces fenêtres.
Ce parallèle nous a donné envie d’offrir de nouvelles perspectives sur un ailleurs inattendu. Pour cela, nous avons repris le système du trompe l’œil au cinéma comme a pu le manier la Cinecittà, l’ « usine à rêves » comme la décrivait Federico Fellini, où l’on peignait sur toile une partie du décor des films en fonction de la position de la caméra.
Dans un premier temps, des prises de vue en grand format ont été faites du lieu de l’installation. Après numérisation, les photographies ont été transformées sous logiciel pour subir des ajouts de fausses perspectives, d’éléments incongrus, perturbateurs, etc.
Ces montages photographiques, ont été installés dans la cour suivant un emplacement précis pour donner l’impression de se fondre avec le lieu original quand le spectateur se mettra à la place de l’appareil de prise de vue.
Ces quatre tableaux ont formé les faces d’une boite devenu l’élément central de la cour offrant un jeu au spectateur, entre réalité et imaginaire.